Oz, comme tous les pays fantastiques de Baum, est présenté comme existant dans le cadre du monde réel, bien protégé de la civilisation par des barrières naturelles6. En effet, dans les premiers livres, rien n'indique qu'il n'est pas caché dans les déserts des États-Unis7. Il acquiert progressivement des pays magiques voisins, souvent à partir d'œuvres indépendantes de Baum, comme Ix de Queen Zixi of Ix, et Mo (en) de The Magical Monarch of Mo. Le premier d'entre eux à apparaître est Ev (en), introduit dans Ozma, la princesse d'Oz6.
Dans Tik-Tok of Oz, Baum inclut, dans les pages de garde, des cartes qui situent définitivement Oz sur un continent avec ses pays voisins6. Oz est le plus grand pays sur le continent officieusement connu sous le nom Nonestica. Ce nom a été proposé par Robert R. Pattrick pour l'ensemble des pays voisins d'Oz, alors qu'Ozeria désignerait l'ensemble du continent10. Mais ce nom n'est généralement pas utilisé dans les discussions des fans. Ce continent, qui comprend également les pays d'Ev, Ix et Mo, est également connu sous le nom de Phunniland, entre autres. Nonestica est, selon la carte, dans l'océan Nonestique. Un grand nombre d'indices dans les livres montrent que Baum place ce continent quelque part dans le sud de l'océan Pacifique2. Au début d'Ozma, la princesse d'Oz, Dorothy Gale se dirige vers l'Australie avec son oncle Henry, quand elle tombe à la mer (dans une cage à poules, avec Billina, la poule jaune), et atterrit sur les côtes d'Ev (un cas rare, dans lequel un étranger atteint la terre d'Oz par des moyens non-magiques ou apparemment non-magiques). Des palmiers poussent devant le Palais royal dans la cité d'émeraude, et les chevaux ne sont pas indigènes à Oz, deux points compatibles avec un emplacement dans le Pacifique sud. Des illustrations et des descriptions de maisons ozites de forme ronde surmontées de dômes supposentr une architecture non-occidentale. Inversement, Oz a des éléments techniques, architecturaux et urbains typiques de l'Europe et l'Amérique du Nord au tournant du XXe siècle, mais il peut s'agir d'un apport culturel dû à des sources extérieures inhabituelles (voir, ci-dessous, la section Histoire). Ruth Plumly Thompson affirme, dans son premier livre d'Oz, The Royal Book of Oz, que la langue d'Oz est l'anglais, ce qui suggère également l'influence européenne ou américaine.
Un argument contre le Pacifique sud, c'est que les saisons d'Oz sont représentés par les mêmes saisons qu'aux États-Unis, en même temps. En outre, dans The Wishing Horse of Oz, Pigasus suit l'Etoile polaire, quand il vole à Thunder Mountain, ce qui ne peut avoir lieu que dans l'hémisphère Nord.
La création de la Cité d'Émeraude par Baum peut lui avoir été avoir été inspirée par la Ville blanche de l'Exposition universelle colombienne, où il se rend fréquemment. La construction rapide de celle-ci, en moins d'un an, a peut-être été un élément dans la construction rapide de la Cité d'Émeraude dans le premier livre6.
Schématiquement, Oz est un peu comme les États-Unis, avec la Cité d'Émeraude prenant la place de Chicago : à l'est, des forêts mixtes et des terres agricoles, à l'ouest, des plaines dépourvues d'arbres et des champs de blé, au sud, une terre rouge, la chaleur et une végétation luxuriante6.
Il a également été supposé, depuis que Le Magicien d'Oz a été écrit, qu'Oz peut être basé sur la Chine11. De toute façon, l'influence orientale sur Oz a été noté par plus d'un expert12.
Ruth Plumly Thompson a pris une direction différente avec ses livres d'Oz, introduisant des éléments européens, tels que le personnage de The Yellow Knight of Oz, un chevalier tout droit sorti de la légende arthurienne.
Une nouvelle découverte explique l'origine des cartes que Baum affirme avoir découvert, plutôt que dessinées avec sa propre imagination. Le livre The Origin of The Wonderful Wizard of Oz fournit des preuves montrant que les cartes présentées dans les livres d'Oz, quarante en tout, ont été tirées d'esquisses issues du texte d'une version de la Bible du roi Jacques, datant des environs de 161113.
Sabtu, 25 Januari 2014
it l'ensemble du continent10. Mais ce nom n'est généralement pas utilisé dans les discussions des fans
Magicien d'Oz lui-même, et de plus sinistres personnages, comme le roi des Nomes, qui tente de conquérir Oz. Après cette tentative, dans The Emerald City d'Oz, le livre se termine par la création, par Glinda, d'une barrière d'invisibilité autour du pays d'Oz, pour améliorer sa protection7. C'est, en fait, une tentative sérieuse, de la part de Baum, pour échapper à la série, mais l'insistance des lecteurs aboutit à la poursuite de celle-ci, et donc à la découverte de nombreuses façons pour les gens de passer à travers cette barrière, ainsi que sur le sable1. En dépit de cette évasion continue, la barrière elle-même demeure. Nulle part, dans aucun des livres d'Oz, Baum ne suggère que les habitants envisagent de supprimer la barrière magique6.
Autour de ce désert se trouvent d'autres pays imaginaires comme le royaume d'Ev, voisin du pays des Nomes, où arrivent Dorothy Gale et la poule Billina, ainsi qu'Ix, Mo, la Nolande ou la Bobolande. Dans son quatrième livre, l'auteur présente une série de mondes soutrrains : le Royaume des Végétaux, la Terre des Mouches, avec ses dangeruex ours invisibles, où le monde des Gargouilles, habité par des êtres en bois.
La première carte connue d'Oz est une plaque de verre utilisée par Baum pour son exposition itinérante Fairylogue and Radio-Play, montrant le pays bleu des Munchkins à l'est et le pays jaune des Winkies à l'ouest. Ces orientations sont confirmées par le texte de tous les livres d'Oz de Baum, surtout le premier, dans lequel la Méchante Sorcière de l'Est règne sur les Munchkins, et la Méchante Sorcière de l'Ouest sur les Winkies.
Comme les cartes occidentales traditionnelles, la carte du Fairylogue and Radio-Play plaçait l'ouest à gauche, et l'est à droite. Toutefois, la première carte d'Oz à paraître dans un livre d'Oz montrait des sens inversés, et une rose des vents ajustée en conséquence. On pense que cela résulte d'une erreur de Baum, qui copie de la carte du mauvais côté de la plaque de verre, obtenant, de ce fait, une image spéculaire de la carte recherchée. Quand Baum se rend compte de l'erreur, il inverse la rose des vents pour la replacer dans le bon sens6. Toutefois, un correcteur de Reilly et Lee retourne à nouveau la rose des vents, pensant ainsi rectifier une erreur, mais, de fait, ajoutant encore à la confusion9. En particulier, Ruth Plumly Thompson va souvent se tromper dans les sens, dans ses propres livres d'Oz ultérieurs.
Une autre spéculation découle de la conception originale d'Oz, qui, à première vue, semble être situé dans un désert américain. Si Baum a pensé que le pays Munchkin était le plus proche de lui, il aurait été à l'est alors qu'il vivait à Chicago, mais, quand il a déménagé en Californie, il se serait retrouvé à l'ouest6.
Les cartes modernes d'Oz sont presque universellement établies avec les Winkies à l'ouest et les Munchkins à l'est, bien que l'ouest et l'est apparaissent bien souvent inversés. Beaucoup de fans d'Oz pensent que c'est le sens correct, peut-être en raison du sort de Glinda, qui a pour effet de tromper la plupart des boussoles traditionnelles. Une autre explication est à sa ressemblance avec le monde qu'Alice trouve de l'autre côté du miroir, dans lequel tout est inversé. Peut-être cela reflète seulement la nature extraterrestre d'Oz. Dans son livre Le Nombre de la Bête, Robert A. Heinlein explique qu'Oz est une planète rétrograde, ce qui signifie qu'elle tourne dans le sens opposé à celui de la Terre, le soleil semblant se lever sur la gauche pour quelqu'un tourné vers le nord. Le Miroir magique d'Oz, de March Laumer, attribue ces changements à un personnage nommé Till Orangespiegel, qui tente de colorer en orange le pays d'Oz.
Situation[modifier | modifier le code]
Oz, comme tous les pays fantastiques de Baum, est présenté comme existant dans le cadre du monde réel, bien protégé de la civilisation par des barrières naturelles6. En effet, dans les premiers livres, rien n'indique qu'il n'est pas caché dans les déserts des États-Unis7. Il acquiert progressivement des pays magiques voisins, souvent à partir d'œuvres indépendantes de Baum, comme Ix de Queen Zixi of Ix, et Mo (en) de The Magical Monarch of Mo. Le premier d'entre eux à apparaître est Ev (en), introduit dans Ozma, la princesse d'Oz6.
Dans Tik-Tok of Oz, Baum inclut, dans les pages de garde, des cartes qui situent définitivement Oz sur un continent avec ses pays voisins6. Oz est le plus grand pays sur le continent officieusement connu sous le nom Nonestica. Ce nom a été proposé par Robert R. Pattrick pour l'ensemble des pays voisins d'Oz, alors qu'Ozeria désignerait l'ensemble du continent10. Mais ce nom n'est généralement pas utilisé dans les discussions des fans. Ce continent, qui comprend également les pays d'Ev, Ix et Mo, est également connu sous le nom de Phunniland, entre autres. Nonestica est, selon la carte, dans l'océan Nonestique. Un grand nombre d'indices dans les livres montrent que Baum place ce continent quelque part dans le sud de l'océan Pacifique2. Au début d'Ozma, la princesse d'Oz, Dorothy Gale se dirige vers l'Australie avec son oncle Henry, quand elle tombe à la mer (dans une cage à poules, avec Billina, la poule jaune), et atterrit sur les côtes d'Ev (un cas rare, dans lequel un étranger atteint la terre d'Oz par des moyens non-magiques ou apparemment non-magiques). Des palmiers poussent devant le Palais royal dans la cité d'émeraude, et les chevaux ne sont pas indigènes à Oz, deux points compatibles avec un emplacement dans le Pacifique sud. Des illustrations et des descriptions de maisons ozites de forme ronde surmontées de dômes supposentr une architecture non-occidentale. Inversement, Oz a des éléments techniques, architecturaux et urbains typiques de l'Europe et l'Amérique du Nord au tournant du XXe siècle, mais il peut s'agir d'un apport culturel dû à des sources extérieures inhabituelles (voir, ci-dessous, la section Histoire). Ruth Plumly Thompson affirme, dans son premier livre d'Oz, The Royal Book of Oz, que la langue d'Oz est l'anglais, ce qui suggère également l'influence européenne ou américaine.
Un argument contre le Pacifique sud, c'est que
Autour de ce désert se trouvent d'autres pays imaginaires comme le royaume d'Ev, voisin du pays des Nomes, où arrivent Dorothy Gale et la poule Billina, ainsi qu'Ix, Mo, la Nolande ou la Bobolande. Dans son quatrième livre, l'auteur présente une série de mondes soutrrains : le Royaume des Végétaux, la Terre des Mouches, avec ses dangeruex ours invisibles, où le monde des Gargouilles, habité par des êtres en bois.
La première carte connue d'Oz est une plaque de verre utilisée par Baum pour son exposition itinérante Fairylogue and Radio-Play, montrant le pays bleu des Munchkins à l'est et le pays jaune des Winkies à l'ouest. Ces orientations sont confirmées par le texte de tous les livres d'Oz de Baum, surtout le premier, dans lequel la Méchante Sorcière de l'Est règne sur les Munchkins, et la Méchante Sorcière de l'Ouest sur les Winkies.
Comme les cartes occidentales traditionnelles, la carte du Fairylogue and Radio-Play plaçait l'ouest à gauche, et l'est à droite. Toutefois, la première carte d'Oz à paraître dans un livre d'Oz montrait des sens inversés, et une rose des vents ajustée en conséquence. On pense que cela résulte d'une erreur de Baum, qui copie de la carte du mauvais côté de la plaque de verre, obtenant, de ce fait, une image spéculaire de la carte recherchée. Quand Baum se rend compte de l'erreur, il inverse la rose des vents pour la replacer dans le bon sens6. Toutefois, un correcteur de Reilly et Lee retourne à nouveau la rose des vents, pensant ainsi rectifier une erreur, mais, de fait, ajoutant encore à la confusion9. En particulier, Ruth Plumly Thompson va souvent se tromper dans les sens, dans ses propres livres d'Oz ultérieurs.
Une autre spéculation découle de la conception originale d'Oz, qui, à première vue, semble être situé dans un désert américain. Si Baum a pensé que le pays Munchkin était le plus proche de lui, il aurait été à l'est alors qu'il vivait à Chicago, mais, quand il a déménagé en Californie, il se serait retrouvé à l'ouest6.
Les cartes modernes d'Oz sont presque universellement établies avec les Winkies à l'ouest et les Munchkins à l'est, bien que l'ouest et l'est apparaissent bien souvent inversés. Beaucoup de fans d'Oz pensent que c'est le sens correct, peut-être en raison du sort de Glinda, qui a pour effet de tromper la plupart des boussoles traditionnelles. Une autre explication est à sa ressemblance avec le monde qu'Alice trouve de l'autre côté du miroir, dans lequel tout est inversé. Peut-être cela reflète seulement la nature extraterrestre d'Oz. Dans son livre Le Nombre de la Bête, Robert A. Heinlein explique qu'Oz est une planète rétrograde, ce qui signifie qu'elle tourne dans le sens opposé à celui de la Terre, le soleil semblant se lever sur la gauche pour quelqu'un tourné vers le nord. Le Miroir magique d'Oz, de March Laumer, attribue ces changements à un personnage nommé Till Orangespiegel, qui tente de colorer en orange le pays d'Oz.
Situation[modifier | modifier le code]
Oz, comme tous les pays fantastiques de Baum, est présenté comme existant dans le cadre du monde réel, bien protégé de la civilisation par des barrières naturelles6. En effet, dans les premiers livres, rien n'indique qu'il n'est pas caché dans les déserts des États-Unis7. Il acquiert progressivement des pays magiques voisins, souvent à partir d'œuvres indépendantes de Baum, comme Ix de Queen Zixi of Ix, et Mo (en) de The Magical Monarch of Mo. Le premier d'entre eux à apparaître est Ev (en), introduit dans Ozma, la princesse d'Oz6.
Dans Tik-Tok of Oz, Baum inclut, dans les pages de garde, des cartes qui situent définitivement Oz sur un continent avec ses pays voisins6. Oz est le plus grand pays sur le continent officieusement connu sous le nom Nonestica. Ce nom a été proposé par Robert R. Pattrick pour l'ensemble des pays voisins d'Oz, alors qu'Ozeria désignerait l'ensemble du continent10. Mais ce nom n'est généralement pas utilisé dans les discussions des fans. Ce continent, qui comprend également les pays d'Ev, Ix et Mo, est également connu sous le nom de Phunniland, entre autres. Nonestica est, selon la carte, dans l'océan Nonestique. Un grand nombre d'indices dans les livres montrent que Baum place ce continent quelque part dans le sud de l'océan Pacifique2. Au début d'Ozma, la princesse d'Oz, Dorothy Gale se dirige vers l'Australie avec son oncle Henry, quand elle tombe à la mer (dans une cage à poules, avec Billina, la poule jaune), et atterrit sur les côtes d'Ev (un cas rare, dans lequel un étranger atteint la terre d'Oz par des moyens non-magiques ou apparemment non-magiques). Des palmiers poussent devant le Palais royal dans la cité d'émeraude, et les chevaux ne sont pas indigènes à Oz, deux points compatibles avec un emplacement dans le Pacifique sud. Des illustrations et des descriptions de maisons ozites de forme ronde surmontées de dômes supposentr une architecture non-occidentale. Inversement, Oz a des éléments techniques, architecturaux et urbains typiques de l'Europe et l'Amérique du Nord au tournant du XXe siècle, mais il peut s'agir d'un apport culturel dû à des sources extérieures inhabituelles (voir, ci-dessous, la section Histoire). Ruth Plumly Thompson affirme, dans son premier livre d'Oz, The Royal Book of Oz, que la langue d'Oz est l'anglais, ce qui suggère également l'influence européenne ou américaine.
Un argument contre le Pacifique sud, c'est que
ays Winkie, entre deux zones habitées. Dans Glinda of Oz, Ozma parle de son devoir de découvrir tou
La présence des touristes dans les tombes provoque l'augmentation de la chaleur et de l'humidité. Des moisissures commencent à se développer sur les murs et les décors96. De même, les contacts volontaires ou involontaires (vêtements ou sacs) avec les parois abiment le support en plâtre et les décors en relief.
Le Theban Mapping Project a élaboré un modèle de protection comprenant un éclairage par fibre optique, un système de contrôle et de régulation de l'environnement (température et hygrométrie) et des protections le long des murs94,97.
De même, afin de protéger les couleurs des décors, les photographies sont interdites.Dans les livres, le pays d'Oz est présenté comme réel, à la différence de l'adaptation cinématographique de 1939, où il est conçu comme un rêve de Dorothy2. À l'époque de Baum, il était fréquent que les auteurs présentent leurs œuvres de fiction comme des récits authentiques (voir, par exemple, Sherlock Holmes, le Fantôme de l'Opéra ou Tarzan). Alors que Baum décrit Oz comme un pays fictif dans certaines de ses postfaces, comme celle du premier livre, dans d'autres volumes, il prétend qu'il s'agit d'une histoire véridique qui lui a été relatée par ceux qui en ont été partie prenante. Tout particulièrement, dans The Emerald City of Oz, il tente de mettre fin à la série en s'appuyant sur une lettre qu'il dit avoir reçue de Dorothy Gale, le personnage principal. Dans le livre suivant, The Patchwork Girl of Oz, il explique qu'après quelques difficultés, il a de nouveau rétabli la communication avec les personnages par télégraphie sans fil. Baum commence également à se désigner comme « historien royal d'Oz », un titre que plusieurs autres auteurs de la série ont pris après sa mort.
Parce que Baum lui-même écrit à partir d'un point de vue situé dans l'univers d'Oz, de nombreux fans de la série considèrent les livres comme s'ils étaient vraie, ce qu'on appelle, parmi les fans, le point de vue « Oz en tant qu'histoire ». Toute confusion ou de contradiction entre les différentes versions de leurs histoires est supposée venir de l'historien, qui a fait une erreur en toute bonne foi, des éditeurs, qui enlèvent des parties qu'ils jugent inappropriés au public des enfants, des personnages impliqués, qui ont relaté les évènements en question à l'historien, ou expliquée par le concept que beaucoup de versions de d'Oz coexistent simultanément.
Il y a beaucoup de discussions fondées sur des indices de la série dans le groupe de fans d'Oz Regalia3 (et précédemment Nonestica4 et le Ozzy Digest5) sur la taille d'Oz, sa population, et beaucoup d'autres détails pas explicitement abordées dans les livres eux-mêmes. Des articles sur ce genre de sujets paraissent également fréquemment dans The Baum Bugle.
Alors que certains fans s'amusent à essayer d'expliquer les diverses incohérences dans les livres, d'autres préfèrent les ignorer, puisque, apparemment, les incohérences ne sont pas importantes pour Baum lui-même. Ces fans préfèrent regarder considérer Oz du point de vue opposé, mais plus traditionnel, d'« Oz en tant que littérature ». Beaucoup de fans apprécient les deux points de vue simultanément, et il n'est pas rare que de nouvelles idées sur Oz soient considérées à partir des deux points de vue par les mêmes personnes.
Le Pays d'Oz est de forme approximativement rectangulaire et divisé par ses diagonales en quatre régions : le pays Munchkin (couramment appelé Munchkinland dans les adaptations) à l'est, le pays Winkie (appelé le Vinkus dans Wicked, de Gregory Maguire et sa suite Le fils de la sorcière) à l'ouest, le pays Gillikin au nord, et le pays Quadling au sud. Au centre d'Oz, à la croisée des diagonales, se trouve la capitale, la Cité d'Émeraude, où siège le monarque d'Oz, la princesse Ozma. On notera que, sur certaines cartes d'Oz, l'Occident et l'Orient sont inversés (voir Ouest et Est, ci-dessous)7.
Les régions obéissent à un système de couleur : bleu pour les Munchkins, jaune pour les Winkies, rouge pour les Quadlings, vert pour la cité d'Émeraude, et, dans les livres succédant au premier, violet pour les Gillikins, dont la région n'est pas mentionnée dans le premier ouvrage6. Ceci contraste avec le Kansas : le décrivant, Baum utilise l'adjectif « gris » neuf fois en quatre paragraphes2. Dans Le magicien d'Oz, ces couleurs sont seulement des couleurs favorites, utilisées pour les vêtement et autres objets manufacturés, et ayant une certaine influence sur le choix de cultures agricoles, mais les couleurs de base du monde sont des couleurs naturelles. L'effet est moins constant dans les œuvres ultérieures. Dans Le Merveilleux Pays d'Oz, le livre explique que tout, dans le pays Gillikins est pourpre, y compris les plantes et la boue, et un personnage peut s'apercevoir qu'il le quitte a quand l'herbe passe du violet au vert. Cependant, les citrouilles sont orange et le maïs vert, dans ce pays. Baum n'a, en effet, jamais utilisé le schéma de couleur de façon uniforme. Dans de nombreux ouvrages, il fait allusion aux couleurs pour donner aux personnages et aux lecteurs une indication sur leur emplacement, puis ne s'y réfère plus, par la suite. Sa technique la plus courante consiste à attribuer aux objets manufacturés et aux fleurs la couleur du pays, laissant aux feuilles, à l'herbe et aux fruits leurs couleurs naturelles6. Le pays Quadling abrite une forêt d'arbres combattants, une cité de porcelaine et une colline des têtes de marteaux, qui interdit tout passage.
La plupart de ces régions sont habités de gens prospères et satisfaits. Toutefois, ceci est naturellement défavorable à une intrigue. De nombreuses poches, dans tout le pays d'Oz, sont coupées de la culture principale, pour des raisons géographiques ou culturelles. Beaucoup n'ont jamais entendu parler d'Ozma, rendant impossible pour eux de la reconnaître comme leur reine légitime. Ces régions sont concentrées sur les bords du pays, et constituent les principaux décors pour les livres qui se passent entièrement à Oz. The Lost Princess of Oz, par exemple, se déroule entièrement dans une région sauvage du pays Winkie, entre deux zones habitées. Dans Glinda of Oz, Ozma parle de son devoir de découvrir tous ces coins ignorés d'Oz6.
Dans Le Magicien d'Oz, une route de brique jaune traverse le pays des Munchkins jusqu'à la capitale, la Cité d'Émeraude. D'autres routes de ce type sont aussi présentes dans d'autres ouvrages : une vient du pays Gillikin, dans Le Merveilleux Pays d'Oz, et une deuxième du pays Munchkin dans The Patchwork Girl of Oz2. Le film de 1939 de la Metro-Goldwyn-Mayer présente une route en brique rouge, dont la destination n'est pas précisée. C'est la route par laquelle l'armée Munchkin rentre dans la Cité d'Emeraude. Cette incertitude sur son tracé est la base d'une nouvelle de Frederick E. Otto8.
Oz est complètement entourée sur ses quatre côtés par un désert, ce qui isole les citoyens d'Oz de la découverte et l'invasion. Dans les deux premiers livres, il s'agit simplement d'un désert, avec seulement son étendue pour le rendre dangereux au voyageur. En effet, dans Le Merveilleux Pays d'Oz, Mombi tente de s'échapper à travers lui et Glinda la poursuit à travers les sables. Pourtant, c'est la zone de démarcation entre la magie d'Oz et le monde extérieur, et les singes ailés ne peuvent pas obéir à l'ordre de Dorothy de la ramener chez elle, parce que cela les conduirait en dehors des terres d'Oz2. Dans Ozma, la princesse d'Oz, c'est devenu un désert magique, le Désert mortel avec ses sables qui détruisent la vie (aucune destruction n'est décrire dans les livres d'Oz, à l'inverse du film Return to Oz), une fonctionnalité qui reste constante dans le reste de la série6. Le désert est néanmoins traversé à de nombreuses reprises, tant par les enfants de notre monde (la plupart du temps inoffensifs) que par le Magicien d'Oz lui-même
Le Theban Mapping Project a élaboré un modèle de protection comprenant un éclairage par fibre optique, un système de contrôle et de régulation de l'environnement (température et hygrométrie) et des protections le long des murs94,97.
De même, afin de protéger les couleurs des décors, les photographies sont interdites.Dans les livres, le pays d'Oz est présenté comme réel, à la différence de l'adaptation cinématographique de 1939, où il est conçu comme un rêve de Dorothy2. À l'époque de Baum, il était fréquent que les auteurs présentent leurs œuvres de fiction comme des récits authentiques (voir, par exemple, Sherlock Holmes, le Fantôme de l'Opéra ou Tarzan). Alors que Baum décrit Oz comme un pays fictif dans certaines de ses postfaces, comme celle du premier livre, dans d'autres volumes, il prétend qu'il s'agit d'une histoire véridique qui lui a été relatée par ceux qui en ont été partie prenante. Tout particulièrement, dans The Emerald City of Oz, il tente de mettre fin à la série en s'appuyant sur une lettre qu'il dit avoir reçue de Dorothy Gale, le personnage principal. Dans le livre suivant, The Patchwork Girl of Oz, il explique qu'après quelques difficultés, il a de nouveau rétabli la communication avec les personnages par télégraphie sans fil. Baum commence également à se désigner comme « historien royal d'Oz », un titre que plusieurs autres auteurs de la série ont pris après sa mort.
Parce que Baum lui-même écrit à partir d'un point de vue situé dans l'univers d'Oz, de nombreux fans de la série considèrent les livres comme s'ils étaient vraie, ce qu'on appelle, parmi les fans, le point de vue « Oz en tant qu'histoire ». Toute confusion ou de contradiction entre les différentes versions de leurs histoires est supposée venir de l'historien, qui a fait une erreur en toute bonne foi, des éditeurs, qui enlèvent des parties qu'ils jugent inappropriés au public des enfants, des personnages impliqués, qui ont relaté les évènements en question à l'historien, ou expliquée par le concept que beaucoup de versions de d'Oz coexistent simultanément.
Il y a beaucoup de discussions fondées sur des indices de la série dans le groupe de fans d'Oz Regalia3 (et précédemment Nonestica4 et le Ozzy Digest5) sur la taille d'Oz, sa population, et beaucoup d'autres détails pas explicitement abordées dans les livres eux-mêmes. Des articles sur ce genre de sujets paraissent également fréquemment dans The Baum Bugle.
Alors que certains fans s'amusent à essayer d'expliquer les diverses incohérences dans les livres, d'autres préfèrent les ignorer, puisque, apparemment, les incohérences ne sont pas importantes pour Baum lui-même. Ces fans préfèrent regarder considérer Oz du point de vue opposé, mais plus traditionnel, d'« Oz en tant que littérature ». Beaucoup de fans apprécient les deux points de vue simultanément, et il n'est pas rare que de nouvelles idées sur Oz soient considérées à partir des deux points de vue par les mêmes personnes.
Le Pays d'Oz est de forme approximativement rectangulaire et divisé par ses diagonales en quatre régions : le pays Munchkin (couramment appelé Munchkinland dans les adaptations) à l'est, le pays Winkie (appelé le Vinkus dans Wicked, de Gregory Maguire et sa suite Le fils de la sorcière) à l'ouest, le pays Gillikin au nord, et le pays Quadling au sud. Au centre d'Oz, à la croisée des diagonales, se trouve la capitale, la Cité d'Émeraude, où siège le monarque d'Oz, la princesse Ozma. On notera que, sur certaines cartes d'Oz, l'Occident et l'Orient sont inversés (voir Ouest et Est, ci-dessous)7.
Les régions obéissent à un système de couleur : bleu pour les Munchkins, jaune pour les Winkies, rouge pour les Quadlings, vert pour la cité d'Émeraude, et, dans les livres succédant au premier, violet pour les Gillikins, dont la région n'est pas mentionnée dans le premier ouvrage6. Ceci contraste avec le Kansas : le décrivant, Baum utilise l'adjectif « gris » neuf fois en quatre paragraphes2. Dans Le magicien d'Oz, ces couleurs sont seulement des couleurs favorites, utilisées pour les vêtement et autres objets manufacturés, et ayant une certaine influence sur le choix de cultures agricoles, mais les couleurs de base du monde sont des couleurs naturelles. L'effet est moins constant dans les œuvres ultérieures. Dans Le Merveilleux Pays d'Oz, le livre explique que tout, dans le pays Gillikins est pourpre, y compris les plantes et la boue, et un personnage peut s'apercevoir qu'il le quitte a quand l'herbe passe du violet au vert. Cependant, les citrouilles sont orange et le maïs vert, dans ce pays. Baum n'a, en effet, jamais utilisé le schéma de couleur de façon uniforme. Dans de nombreux ouvrages, il fait allusion aux couleurs pour donner aux personnages et aux lecteurs une indication sur leur emplacement, puis ne s'y réfère plus, par la suite. Sa technique la plus courante consiste à attribuer aux objets manufacturés et aux fleurs la couleur du pays, laissant aux feuilles, à l'herbe et aux fruits leurs couleurs naturelles6. Le pays Quadling abrite une forêt d'arbres combattants, une cité de porcelaine et une colline des têtes de marteaux, qui interdit tout passage.
La plupart de ces régions sont habités de gens prospères et satisfaits. Toutefois, ceci est naturellement défavorable à une intrigue. De nombreuses poches, dans tout le pays d'Oz, sont coupées de la culture principale, pour des raisons géographiques ou culturelles. Beaucoup n'ont jamais entendu parler d'Ozma, rendant impossible pour eux de la reconnaître comme leur reine légitime. Ces régions sont concentrées sur les bords du pays, et constituent les principaux décors pour les livres qui se passent entièrement à Oz. The Lost Princess of Oz, par exemple, se déroule entièrement dans une région sauvage du pays Winkie, entre deux zones habitées. Dans Glinda of Oz, Ozma parle de son devoir de découvrir tous ces coins ignorés d'Oz6.
Dans Le Magicien d'Oz, une route de brique jaune traverse le pays des Munchkins jusqu'à la capitale, la Cité d'Émeraude. D'autres routes de ce type sont aussi présentes dans d'autres ouvrages : une vient du pays Gillikin, dans Le Merveilleux Pays d'Oz, et une deuxième du pays Munchkin dans The Patchwork Girl of Oz2. Le film de 1939 de la Metro-Goldwyn-Mayer présente une route en brique rouge, dont la destination n'est pas précisée. C'est la route par laquelle l'armée Munchkin rentre dans la Cité d'Emeraude. Cette incertitude sur son tracé est la base d'une nouvelle de Frederick E. Otto8.
Oz est complètement entourée sur ses quatre côtés par un désert, ce qui isole les citoyens d'Oz de la découverte et l'invasion. Dans les deux premiers livres, il s'agit simplement d'un désert, avec seulement son étendue pour le rendre dangereux au voyageur. En effet, dans Le Merveilleux Pays d'Oz, Mombi tente de s'échapper à travers lui et Glinda la poursuit à travers les sables. Pourtant, c'est la zone de démarcation entre la magie d'Oz et le monde extérieur, et les singes ailés ne peuvent pas obéir à l'ordre de Dorothy de la ramener chez elle, parce que cela les conduirait en dehors des terres d'Oz2. Dans Ozma, la princesse d'Oz, c'est devenu un désert magique, le Désert mortel avec ses sables qui détruisent la vie (aucune destruction n'est décrire dans les livres d'Oz, à l'inverse du film Return to Oz), une fonctionnalité qui reste constante dans le reste de la série6. Le désert est néanmoins traversé à de nombreuses reprises, tant par les enfants de notre monde (la plupart du temps inoffensifs) que par le Magicien d'Oz lui-même
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