La présence des touristes dans les tombes provoque l'augmentation de la chaleur et de l'humidité. Des moisissures commencent à se développer sur les murs et les décors96. De même, les contacts volontaires ou involontaires (vêtements ou sacs) avec les parois abiment le support en plâtre et les décors en relief.
Le Theban Mapping Project a élaboré un modèle de protection comprenant un éclairage par fibre optique, un système de contrôle et de régulation de l'environnement (température et hygrométrie) et des protections le long des murs94,97.
De même, afin de protéger les couleurs des décors, les photographies sont interdites.Dans les livres, le pays d'Oz est présenté comme réel, à la différence de l'adaptation cinématographique de 1939, où il est conçu comme un rêve de Dorothy2. À l'époque de Baum, il était fréquent que les auteurs présentent leurs œuvres de fiction comme des récits authentiques (voir, par exemple, Sherlock Holmes, le Fantôme de l'Opéra ou Tarzan). Alors que Baum décrit Oz comme un pays fictif dans certaines de ses postfaces, comme celle du premier livre, dans d'autres volumes, il prétend qu'il s'agit d'une histoire véridique qui lui a été relatée par ceux qui en ont été partie prenante. Tout particulièrement, dans The Emerald City of Oz, il tente de mettre fin à la série en s'appuyant sur une lettre qu'il dit avoir reçue de Dorothy Gale, le personnage principal. Dans le livre suivant, The Patchwork Girl of Oz, il explique qu'après quelques difficultés, il a de nouveau rétabli la communication avec les personnages par télégraphie sans fil. Baum commence également à se désigner comme « historien royal d'Oz », un titre que plusieurs autres auteurs de la série ont pris après sa mort.
Parce que Baum lui-même écrit à partir d'un point de vue situé dans l'univers d'Oz, de nombreux fans de la série considèrent les livres comme s'ils étaient vraie, ce qu'on appelle, parmi les fans, le point de vue « Oz en tant qu'histoire ». Toute confusion ou de contradiction entre les différentes versions de leurs histoires est supposée venir de l'historien, qui a fait une erreur en toute bonne foi, des éditeurs, qui enlèvent des parties qu'ils jugent inappropriés au public des enfants, des personnages impliqués, qui ont relaté les évènements en question à l'historien, ou expliquée par le concept que beaucoup de versions de d'Oz coexistent simultanément.
Il y a beaucoup de discussions fondées sur des indices de la série dans le groupe de fans d'Oz Regalia3 (et précédemment Nonestica4 et le Ozzy Digest5) sur la taille d'Oz, sa population, et beaucoup d'autres détails pas explicitement abordées dans les livres eux-mêmes. Des articles sur ce genre de sujets paraissent également fréquemment dans The Baum Bugle.
Alors que certains fans s'amusent à essayer d'expliquer les diverses incohérences dans les livres, d'autres préfèrent les ignorer, puisque, apparemment, les incohérences ne sont pas importantes pour Baum lui-même. Ces fans préfèrent regarder considérer Oz du point de vue opposé, mais plus traditionnel, d'« Oz en tant que littérature ». Beaucoup de fans apprécient les deux points de vue simultanément, et il n'est pas rare que de nouvelles idées sur Oz soient considérées à partir des deux points de vue par les mêmes personnes.
Le Pays d'Oz est de forme approximativement rectangulaire et divisé par ses diagonales en quatre régions : le pays Munchkin (couramment appelé Munchkinland dans les adaptations) à l'est, le pays Winkie (appelé le Vinkus dans Wicked, de Gregory Maguire et sa suite Le fils de la sorcière) à l'ouest, le pays Gillikin au nord, et le pays Quadling au sud. Au centre d'Oz, à la croisée des diagonales, se trouve la capitale, la Cité d'Émeraude, où siège le monarque d'Oz, la princesse Ozma. On notera que, sur certaines cartes d'Oz, l'Occident et l'Orient sont inversés (voir Ouest et Est, ci-dessous)7.
Les régions obéissent à un système de couleur : bleu pour les Munchkins, jaune pour les Winkies, rouge pour les Quadlings, vert pour la cité d'Émeraude, et, dans les livres succédant au premier, violet pour les Gillikins, dont la région n'est pas mentionnée dans le premier ouvrage6. Ceci contraste avec le Kansas : le décrivant, Baum utilise l'adjectif « gris » neuf fois en quatre paragraphes2. Dans Le magicien d'Oz, ces couleurs sont seulement des couleurs favorites, utilisées pour les vêtement et autres objets manufacturés, et ayant une certaine influence sur le choix de cultures agricoles, mais les couleurs de base du monde sont des couleurs naturelles. L'effet est moins constant dans les œuvres ultérieures. Dans Le Merveilleux Pays d'Oz, le livre explique que tout, dans le pays Gillikins est pourpre, y compris les plantes et la boue, et un personnage peut s'apercevoir qu'il le quitte a quand l'herbe passe du violet au vert. Cependant, les citrouilles sont orange et le maïs vert, dans ce pays. Baum n'a, en effet, jamais utilisé le schéma de couleur de façon uniforme. Dans de nombreux ouvrages, il fait allusion aux couleurs pour donner aux personnages et aux lecteurs une indication sur leur emplacement, puis ne s'y réfère plus, par la suite. Sa technique la plus courante consiste à attribuer aux objets manufacturés et aux fleurs la couleur du pays, laissant aux feuilles, à l'herbe et aux fruits leurs couleurs naturelles6. Le pays Quadling abrite une forêt d'arbres combattants, une cité de porcelaine et une colline des têtes de marteaux, qui interdit tout passage.
La plupart de ces régions sont habités de gens prospères et satisfaits. Toutefois, ceci est naturellement défavorable à une intrigue. De nombreuses poches, dans tout le pays d'Oz, sont coupées de la culture principale, pour des raisons géographiques ou culturelles. Beaucoup n'ont jamais entendu parler d'Ozma, rendant impossible pour eux de la reconnaître comme leur reine légitime. Ces régions sont concentrées sur les bords du pays, et constituent les principaux décors pour les livres qui se passent entièrement à Oz. The Lost Princess of Oz, par exemple, se déroule entièrement dans une région sauvage du pays Winkie, entre deux zones habitées. Dans Glinda of Oz, Ozma parle de son devoir de découvrir tous ces coins ignorés d'Oz6.
Dans Le Magicien d'Oz, une route de brique jaune traverse le pays des Munchkins jusqu'à la capitale, la Cité d'Émeraude. D'autres routes de ce type sont aussi présentes dans d'autres ouvrages : une vient du pays Gillikin, dans Le Merveilleux Pays d'Oz, et une deuxième du pays Munchkin dans The Patchwork Girl of Oz2. Le film de 1939 de la Metro-Goldwyn-Mayer présente une route en brique rouge, dont la destination n'est pas précisée. C'est la route par laquelle l'armée Munchkin rentre dans la Cité d'Emeraude. Cette incertitude sur son tracé est la base d'une nouvelle de Frederick E. Otto8.
Oz est complètement entourée sur ses quatre côtés par un désert, ce qui isole les citoyens d'Oz de la découverte et l'invasion. Dans les deux premiers livres, il s'agit simplement d'un désert, avec seulement son étendue pour le rendre dangereux au voyageur. En effet, dans Le Merveilleux Pays d'Oz, Mombi tente de s'échapper à travers lui et Glinda la poursuit à travers les sables. Pourtant, c'est la zone de démarcation entre la magie d'Oz et le monde extérieur, et les singes ailés ne peuvent pas obéir à l'ordre de Dorothy de la ramener chez elle, parce que cela les conduirait en dehors des terres d'Oz2. Dans Ozma, la princesse d'Oz, c'est devenu un désert magique, le Désert mortel avec ses sables qui détruisent la vie (aucune destruction n'est décrire dans les livres d'Oz, à l'inverse du film Return to Oz), une fonctionnalité qui reste constante dans le reste de la série6. Le désert est néanmoins traversé à de nombreuses reprises, tant par les enfants de notre monde (la plupart du temps inoffensifs) que par le Magicien d'Oz lui-même
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